
Victime d’un accident cardiaque, Jean-Jacques Provost a été sauvé grâce à l’intervention d’un contrôleur en gare d’Angoulême, gare équipée de défibrillateurs.
Témoignage.
Quelle était votre vision des choses sur les malaises cardiaques et les défibrillateurs, avant votre accident ?
J.-J. Provost : aucune car comme tout un chacun, on s’estime en bonne santé, il faut être confronté au problème pour s’y intéresser.
En quoi votre accident a-t-il changé votre vision des choses ?
J.-J. Provost : on se rend compte que cela peut toucher tout le monde, n’importe où et dans n’importe quelles circonstances.
L’incident m’a permis de comprendre la «chance» de «tomber» dans un lieu où les circonstances ont été 100 % favorables. La chaîne des secours a été efficace.
Quel message souhaitez-vous faire passer en rapportant votre témoignage ?
J.-J. Provost : deux mots primordiaux : équipement et formation.
Équipement, car il permet de compenser le délai d’intervention des premiers secours.
Formation, surtout pour aider à vaincre la hantise d’intervenir alors qu’il ne faut pas hésiter, toute minute est précieuse.
Qu’espérez-vous du groupement de commandes lancé par la CdC ?
J.-J. Provost : permettre à tous d’accéder à l’équipement nécessaire à moindre coût grâce à l’engagement collectif, porté par la CdC4B.
... Le mot de la fin ???
J.-J. Provost : ayons conscience de notre prochain et que la santé reste le bien le plus précieux. S’équiper et se former sont 2 axes prioritaires. Nous aurons atteint notre résultat à la première vie sauvée.